Discours de monsieur le Ministre de l’économie, des finances et de la prospective à l’ouverture officielle du marché des arts

L’insigne honneur qui m’est fait, de prononcer le discours d’ouverture du marché des arts de la 20ème édition de la Semaine nationale de la culture, me touche particulièrement et j’exprime ma gratitude pour le choix porté sur ma modeste personne.

Je tiens à saluer l’immense travail abattu par le comité d’organisation de la SNC sous les bienveillantes orientations du ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme.

Il me plait également de saluer les autorités administratives, coutumières et religieuses, dont la présence remarquée donne encore plus de sens à la présente cérémonie.

Mesdames et messieurs,

Professionnels des arts et de la culture,

L’institution du Marché des arts à la SNC répond à un besoin de créer un espace qui servirait de trait d’union entre les artistes, les créateurs et les acheteurs professionnels.

C’est une initiative salutaire à travers laquelle le ministère en charge de la culture, entend dégager des pistes d’opportunités pour les artistes nationaux, avec la création de cadres d’échanges et de rencontres entre les professionnels des différentes filières culturelles et artistiques et les corps de métier liés à ces filières.

Le marché des arts, au-delà des aspects festifs, est l’un des volets les plus importants de la SNC à raison de sa contribution significative aux enjeux du développement en termes de création d’emplois, de création de richesse, de visibilité et de promotion de la destination Burkina Faso.

Je saisi donc l’occasion pour saluer la clairvoyance des devanciers et la détermination de celles et ceux qui, en dépit des difficultés, ont maintenu le flambeau de cet important rendez-vous du donner et du recevoir.

Mesdames et messieurs,

Professionnels des arts,  

Au-delà du business, le thème de cette 20ème édition de la SNC, diversité culturelle, ferment de l’unité nationale, interpelle chaque burkinabè et mieux encore chaque artiste, sur son rôle dans la construction d’une nation unie, forte et prospère.

L’art sauvera le monde dit-on, le vôtre sauvera le Burkina Faso et je vous invite à imaginer, à créer, à produire construire et co-construire pour sauver le Burkina Faso.

Je fonde l’espoir qu’avec le concours de l’art et de la culture, nous puissions retrouver le Burkina Faso jadis paisible dans lequel on peut librement circuler du Nord au Sud, de l’est à l’Ouest.

Tout en vous souhaitant de belles rencontres et de fructueux échanges professionnels, je déclare ouvert le Marché des arts de la 20ème édition de la SNC.

Je vous remercie !

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